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Qu'est-ce que vous remarquez par rapport aux parties soulignées du texte suivant ?
Le docteur Charles Le Bris est un des hommes les plus aimés de Paris. La grande ville a ses enfants gâtés dans tous les arts ; je n’en sais pas un qu’elle choie avec plus de tendresse.... On l’aime ici comme savant, là comme danseur, et partout comme un charmant homme de bien. Il ignore les premiers éléments du charlatanisme, parle fort peu de ses succès, et abandonne à ses malades le soin de dire qu’il les a guéris. Son appartement n’est pas un temple. Il loge au quatrième étage, dans un quartier perdu. Est-ce modestie ? est-ce coquetterie ? On ne sait. Les pauvres gens de son quartier ne se plaignent pas d’un tel voisinage : il les soigne avec tant d’application qu’il oublie quelquefois sa bourse au chevet de leur lit.
Germaine, Edmond About (domaine public)
Considérez ces questions :
Le présent indique généralement une situation qui se produit au moment où l’on parle ou une situation qui est toujours le cas (comme une vérité générale).
D’autres éléments d’une phrase à part le verbe peuvent affecter l’interprétation d’un verbe au présent comme une action en cours, une habitude, une vérité générale, etc. Notez les exemples suivants :
De plus, le présent est parfois utilisé à la place du passé ou du futur si le temps est clair en contexte :
La grande majorité des verbes en français sont réguliers au présent. À l’infinitif, ces verbes ont un radical et une terminaison (-er, -ir, ou -re). Pour conjuguer ces verbes au présent, on remplace la terminaison de l’infinitif par la terminaison appropriée du présent. Les terminaisons de tous les verbes réguliers sont très similaires. Là où il y a des différences, on regroupe les verbes réguliers qui ont les mêmes terminaisons.
Pour presque tous les verbes, les terminaisons du singulier (je, tu, il/elle/on) et de la troisième personne du pluriel (ils/elles) ne sont pas prononcées (sauf pour faire la liaison avec un mot qui suit). Notez surtout que la terminaison -ent qui marque la troisième personne du pluriel pour presque tous les verbes n’est jamais prononcé. Si la séquence ent se trouve à la fin d’une autre forme (qu’elle soit un verbe à une autre personne ou nombre comme il vient ou un autre mot comme comment), elle est généralement prononcée comme /ɛ̃/ ou /ɑ̃/.
Environ 90% des verbes en français sont conjugués comme parler. En voici une liste de quelques-uns :
Des changements d’orthographe se produisent dans les radicaux de plusieurs groupes de verbes -er au présent. Ces changements d’orthographe reflètent la prononciation des formes du présent.
Parce que la terminaison des formes au singulier et à la troisième personne du pluriel n’est pas prononcée, la dernière syllabe du radical (regarder) est la dernière syllabe de ces formes (regarde, regardes, regardent). La dernière syllabe d’un mot en français ne peut généralement pas avoir la voyelle /ə/, car cette voyelle est inaccentuée. Si le radical d’un verbe en -er a la voyelle /ə/ dans sa dernière syllabe (par exemple appeler, jeter, acheter), le radical change au présent des formes en je, tu, il/elle/on, et ils/elles pour avoir la voyelle /ɛ/ au lieu de /ə/ dans sa dernière syllabe.
Les verbes qui ont la voyelle /ə/ dans la dernière syllabe du radical, et qui sont donc affectés par ces changements, sont les verbes qui se terminent par -e[consonne]er (-eler, -eter, -ener, etc.).
Un moyen de faire ce changement est de doubler la consonne à la fin du radical. La lettre e devant une consonne double se prononce comme /ɛ/.
Ce schéma s’applique aux verbes appeler et jeter et leurs dérivés (rappeler, rejeter, projeter).
Un autre moyen de changer la voyelle /ə/ à la voyelle /ɛ/ est d’ajouter un accent grave.
Tous les verbes en -e[consonne]er (sauf appeler, rappeler, jeter, rejeter, et projeter) sont conjugués comme acheter. Voici quelques exemples :
Un changement similaire affecte les verbes qui se terminent par -é_er, avec la voyelle é dans la dernière syllabe du radical. Cette voyelle n’apparaît généralement pas dans la dernière syllabe d’un mot devant une consonne. Ces verbes changent donc l’accent aigu en accent grave dans les conjugaisons du présent au singulier et à la troisième personne du pluriel. Les formes en nous et vous gardent l’accent aigu.
Les verbes conjugués comme préférer incluent :
Un autre groupe de verbes avec un radical qui change inclut ceux qui se terminent par -oyer ou -uyer. Dans ces verbes le y change en i à toutes les personnes sauf les première et deuxième au pluriel.
Les verbes conjugués comme envoyer incluent :
Les lettres c et g ont une prononciation occlusive (/k/ ou /g/) devant les voyelles a, o, et u, et une prononciation fricative (/s/ ou /ʒ/) devant les voyelles e et i. Un c ou g en fin de radical verbal aura une prononciation fricative devant -er. Pour garder cette prononciation fricative devant la terminaison -ons (ou les terminaisons -ais, -ait, et -aient de l'imparfait, ou la terminaison -ant du participe présent), le radical change d’orthographe à la première personne du pluriel. Dans le cas de c, on ajoute une cédille (ç), et dans le cas de g on ajoute un e.
Les verbes conjugués comme commencer incluent :
Les verbes conjugués comme voyager incluent :
Les verbes conjugués comme finir incluent :
Un groupe très limité de verbes dont l’infinitif se termine par -ir ont les mêmes terminaisons que les verbes réguliers en -er.
Les verbes conjugués comme ouvrir incluent :
Cueillir et ses dérivés (accueillir, recueillir) sont aussi conjugués comme ouvrir sauf qu’ils ont un participe passé comme finir (cueilli).
Les verbes partir, sortir et dormir ont un radical régulier au pluriel, mais le radical au singulier se termine en r. Les terminaisons au singulier sont celles de finir, et les terminaisons au pluriel sont celle d’ouvrir.
Les verbes conjugués comme rendre incluent :
Le verbe rompre est conjugué comme rendre sauf qu’il y a la terminaison -t à la troisième personne du singulier : il rompt.
Le verbe mettre est conjugué comme rendre sauf que le radical n’a qu’un t au singulier. Notez aussi la différence dans la forme du participe passé.
Les verbes conjugués comme mettre incluent :
Le verbe prendre est conjugué comme rendre au singulier, mais le radical est irrégulier au pluriel. Notez aussi la différence dans la forme du participe passé.
Les verbes conjugués comme prendre incluent :
Les verbes comme rire sont conjugués comme rendre sauf pour la terminaison à la troisième personne du singulier (-t). Ces verbes ont aussi des participes passés en -i, pas en -u.
Le verbe sourire est conjugué exactement comme rire.
Beaucoup de verbes sont conjugués de façon très similaire à rire et sourire, mais avec certaines modifications.
Les verbes suivre, poursuivre, vivre, et survivre sont conjugués comme rire sauf que la dernière lettre du radical (v) est supprimée au singulier : je suis, tu suis, il suit. Le participe passé de suivre est suivi (poursuivre : poursuivi). Vivre et survivre ont un participe passé irrégulier : (sur)vécu.
Le verbe écrire est conjugué comme rire sauf qu’un v est ajouté en fin de radical au pluriel : nous écrivons, vous écrivez, ils écrivent. Le participe passé se termine par t (écrit).
Le verbe conduire est conjugué comme écrire sauf qu’un s est ajouté en fin de radical au pluriel au lieu d’un v : nous conduisons, vous conduisez, ils conduisent.
Les verbes conjugués comme peindre incluent :
Les verbes irréguliers ont des radicaux et parfois des terminaisons qui ne suivent pas de schéma. Il y a relativement peu de verbes irréguliers, mais ces verbes sont parmi les plus fréquents.
Les verbes paraitre et apparaitre sont conjugués comme connaitre.
Ce schéma s’applique aux verbes venir et tenir et tous leurs dérivés :
Le verbe voir et ses dérivés (pourvoir, prévoir, revoir) suivent le même schéma que croire.
Notez que le verbe croître est distingué du verbe croire au singulier seulement par l’accent circonflexe.
D’autres verbes en -cevoir (apercevoir, concevoir, décevoir, percevoir) suivent le même schéma que recevoir.
je peux (ou puis dans l’inversion puis-je)